Les pédales Boss représentent probablement l’anti-thèse des pédales boutique « faites à la main » mais nous en utilisons tous au moins une (avouez le !). Le constructeur japonais vient d’ajouter deux modèles à son large éventail : la ST-2 Power Stack et la PS-6, une remplaçante attendue du Pitch Shifter PS-5 qui commençait à dater.
La ST-2 est une pédale de modélisation censée vous donner le son distordu d’un gros ampli. Elle dispose d’un bouton tout bêtement appelé « sound » qui change le caractère du son. La PS-6, quant à elle, permet d’obtenir des harmonies à deux parties et il semblerait que le « tracking » (suivi de votre jeu) soit tout bonnement excellent.
Boss a loué les services de Marty Friedman pour faire une démonstration en vidéo de ces deux pédales. Le seul autre effet que j’entends dans cette vidéo est un delay et il faut reconnaître que, globalement, ça envoit du bois :
Mise à jour : la vidéo youtube que j’avais incluse dans ce billet hier est maintenant privée, si les gens de Boss pouvait la remettre en « publique », ça serait sympa.
Avec la multiplication des pédales et autres effets dans nos systèmes guitaristiques, un certain nombre de problèmes se posent: pratique des claquettes pour changer de son, avalanche de piles ou adapteurs secteurs et apparition de bruits indésirables. Je suis récemment tombé sur le site de The Gig Rig qui est une entreprise proposant des solutions pour tous ces problèmes. Nous verrons donc dans ce billet comment certains de leurs produits ainsi que ceux des concurrents peuvent nous aider à construire un système d’effets ad-hoc.
Changement de son
Pour activer et désactiver plusieurs pédales à la volée, The Gig Rig proposent un certain nombre de « loop switchers » (interrupteurs de boucles).
L’idée est simple : ces machines se présentent comme des pédaliers qui disposent de boucles d’effet dans lesquelles vous insérez vos pédales et autres effets. Ces boucles fonctionnent comme la boucle de votre ampli à part que sur les « loop switchers » de Gig Rig, on trouve jusqu’à dix de ces boucles. Une fois vos effets favoris placés dans les boucles, vous pouvez programmer le pédalier pour que le « preset 1 » active la pédale 1 et la pédale 3, le « preset 2 » la pédale 4 et la pédale 5, etc. En d’autres mots, vous pouvez transformez vos pédales en multi-effet programmable.
Voici une démo du Pro 14, le pédalier « loop switcher » le plus sophistiqué de Gig Rig avec 10 boucles et 14 emplacements mémoire :
Le Pro 14 est livré avec une alimentaiton pour vos pédales et disposent de quelques raffinements intéressant comme des boutons de volumes par boucle pour gommer les différences entre effets et la possibilité de choisir entre « True Bypass » ou » Buffered », c’est à dire la possibilité de laisser passer le signal sans altération ou de le booster un peu. Notez que le Pro 14 possède permet également d’attaquer deux amplis.
Gig Rig a trois autres « loop switchers » à son catalogue :
le Midi 8 est le petit frère du Pro 14. Il dispose de 6 boucles et 10 emplacements mémoire. Seule différence, Il ne permet pas de choisir entre « True Bypass » et « Buffered ».
Le Loopy-2 est beaucoup plus simple et permet juste de passer d’une boucle à une autre (même idée que le Boss LS-2 sans les volumes).
Le Remote Loopy-2 est une version du Loopy-2 dont l’interrupteur pour basser d’une boucle à l’autre peut être déporté. Cela permet de garder le Loopy-2 prêt de la boucle d’effet de votre ampli par exemple.
Alimenter vos pédales avec autre chose qu’un adaptateur à 3 Euros ou des piles peut être un bon point de départ pour éliminer un certain nombre de bruits parasites dans votre chaîne sonore. Bien sûr, cela n’est pas la seule source de bruit mais c’en est une dont il est relativement facile de se débarrasser.
Cela n’est pas une idée nouvelle mais The Gig Rig a pensé à tout avec son offre d’alimentation de pédales. Le Generator peut alimenter de nombreuses pédales avec une puissance totale de 5A. Il est livré dans sa version la plus basique avec deux câbles guirlande pour alimenter des pédales 9V de type Boss.
Plus intéressant, un certain nombre d’adaptateurs permettent d’alimenter via la Generator toute sorte de pédales même avec les voltages les plus ésotériques tels que 12V, 15V, 18V ou 24V.
Encore mieux, l’adaptateur « Virtual Battery » permet de faire croire à vos pédales qu’elles sont alimentées par une batterie. Parfait pour les modèles vintage.
Enfin, dernier gadget utile, le Hum Dinger, fournit une sortie « isolée » qui élimine les problème de terre.
Marques alternatives : il y a deux sociétés qui proposent d’excellentes et assez exhaustives offres pour alimenter vos pédales, il s’agit de CIOKS – dont je possède un modèle Big John et j’en suis très content – et de Voodoo Lab avec la série très connue d’alimentations Pedal Power.
Cerise sur le gateau, le site web (en anglais) de The Gig Rig est bourré d’infos, n’hésitez pas à aller y faire un tour.
Il y a beaucoup d’effets dans la catégorie « modulation ». Dans cette série de billets, je vais tenter de dévoiler les mystères des phaser, flanger, chorus, leslie/univibe, vibrato ou encore tremolo.
Ces effets, utilisés judicieusement, peuvent donner du piquant à toute rhythmique en clair ou saturé, ou encore grossir votre son pour les solos, pour ne citer que quelques-uns de leurs usages. Je ne vais pas rentrer dans trop de détails concernant l’électronique derrière ces effets et vais surtout évoquer leur caractère et leur utilité pour nous, guitaristes.
Dans cette première partie, je vais me concentrer sur l’un des plus vieux effets de modulation : le Phaser, aussi appelé Phasing ou Phase-shifting. Comme d’habitude sur Guitar Tone Overload, je sous ai préparé quelques démos en vidéo (voir plus bas) de mon tout récemment acquis vintage MXR Phase 90.
Phaser ou Flanger ?
Je voudrais commencer par éclaircir la différence entre Phaser et Flanger car il arrive souvent qu’on les confonde. Le Phasing est créé électroniquement en employant une série de filtres (all pass) associés avec un oscillateur basse fréquence tandis que le Flanging utilise un delay très court. Je simplifie énormément mais l’important est de savoir qu’ils sonnent différemment. Un Phaser va apparaître comme étant un peu plus « fou » et n’a pas vraiment d’équivalent dans la réalité . Pour sa part, un Flanger ressemble à un avion au décollage et est similaire à un effet que l’on peut rencontrer dans la nature et appelé « Effet Doppler ». Je donnerai plus d’informations sur le Flanger dans la seconde partie de cette série de billets. Si l’aspect scientifique du Phaser vous intéresse rendez-vous sur wikipedia (la version anglaise est plus complète) .
Qui utilise un phaser ?
Un Phaser est utilisable dans tout genre musical mais il faut reconnaître qu’il est plus particulièrement indissociable de certains.
Utilisé avec un son clair, c’est un effet très utilisé en Reggae, écoutez le solo de « No Woman no Cry » de Bob Marley sur son « Live au Lyceum » pour un exemple édifiant de guitare « phasérisée ».
Toujours utilisé en son clair, il fait des merveilles sur des rythmiques funk et peut consister une alternative intéressanet à la Wah Wah.
Enfin, en rock, voire heavy rock, Brian May de Queen ou bien sûr Eddie Van Halen sont friands du Phaser pour grossir leurs sons saturés. Le premier Album de Van Halen est quasiment une démo du Phaser MXR Phase 90. Il suffit d’écouter les intros de « Atomic Punk » ou « Ain’t Talking about Love » pour s’en rendre compte.
Grand Classique : le MXR Phase 90
J’ai décidé de commencer mon tour des pédales de phasing par le légendaire le MXR Phase 90, rendez-vous après les vidéos de démonstrations pour les autres modèles.
Le MXR Phase 90, je disais donc, est une petite pédale orange dont la première incarnation remonte aux années 70 et qui est aux Phasers ce que la Tube Screamer est aux pédales d’overdrive : le standard. J’ai récemment acquis un modèle vintage et je dois dire que sa réputation n’est pas usurpée. C’est un effet très chaud et bien qu’il ne dispose que d’un seul bouton de réglage, il permet d’obtenir nombre de sons différents. Avec le réglage de vitesse (« speed ») entre 10h et midi, on obtient facilement des sons à la Van Halen tandis qu’à environ 2h, on s’approche d’un son d’Univibe tout Hendrixien.
Si vous cherchez à acquérir un Phase 90, il peut s’avérer difficile de faire son choix entre les modèles neuf (trois au catalogue de MXR !) et les différents modèles vintage. Les tout premiers modèles sortis dans les années 70 n’ont pas de diode de mise en service et « phase 90 » est écrit avec une fonte du type « écriture à la main » d’où le surnom de ces modèles : « Script ». Vers la fin des années 70, des modèles comportant « phase 90 » écrit en lettres capitales sortirent sans grand changement intérieur, ils sont surnommés « Block ».
MXR a fait faillite dans les années 80 et fût ressuscité par Dunlop qui fabrique à l’heure actuelle trois modèles de Phase 90. Le premier et le plus abordable est orange, comporte phase 90 en capitales (« Block ») et une diode de mise en service. Cela n’est pas une mauvaise pédale mais ne sonne pas tout à fait comme les modèles des années 70, il a tendance à distordre et son effet est plus agressif. Ceci explique pourquoi MXR propose un modèle reissue plus cher, sans diode et qui doit être alimenté par une pile mais qui est plus conforme à l’original. Le troisième modèle est un modèle créé en collaboration avec Eddie Van Halen, le EVH Phase 90 à la livrée rouge et blanche. Il comporte une magnifique diode bleue et surtout un petit interrupteur qui permet de passer d’un son « moderne » à un son « Script » (soit vintage). Un quatrième modèle est toujours recensé sur le site Web mais semble difficile à trouver en magasin, il s’agit d’une pédale MXR Custom Shop, référence CSP-101, qui est une version reissue vintage avec une diode et une entrée pour alimentation externe. Il semblerait cependant que ce modèle soit un modèle EVH mais sans l’interrupteur pour passer d’un son à l’autre, autant donc acquérir un EVH. Pour une comparaison sonore entre le modèle « Block » d’entrée de gamme et le modèle custom shop allez voir cette vidéo de gearmanndude.
Un Phase 90, comment ça sonne ?
J’ai enregistré 3 vidéos avec mon Phase 90 pour vous montrer l’utilité d’un phaser. Sur la première vidéo, j’utilise un son clair, sur la deuxième un Phase 90 placé avant une distorsion et sur la troisième, un Phase 90 placé après la distorsion. Je montre divers réglages sur le Phase 90 et ajoute en fin de vidéo un delay Boss DD-3 pour montrer comment l’alliance d’un phaser et d’un delay peut vraiment grossir le son.
Phase 90 en son clair :
Matos utilisé pour la vidéo: Fender American Classics Stratocaster équipée de micros Kinman AVn Blues à réduction de bruit, ampli Fender Champ de 1974 (Volume à 3, Basse à 10 et Treble à 2.5).
Et maintenant un Phase 90 placé avant la distorsion (une DS1 modifiée par Analogman). Notez comment le réglage à 10h est très Van Halenesque tandis que le réglage à 2h est plus Hendrixien :
Matos utilisé pour la vidéo: Fender American Classics Stratocaster équipée de micros Kinman AVn Blues à réduction de bruit, ampli Fender Champ de 1974 (Volume à 3, Basse à 10 et Treble à 2.5). Distorsion Boss DS-1 modifiée par Analogman, Dist à fond, Tone à 8h, Level à 10h.
Et maintenant, voici le Phase 90 placé après la distorsion (toujours une DS1 modifiée par Analogman). L’effet est plus prononcé et plus agressif, je préfère personnellement le placement avant :
Matos utilisé pour la vidéo: Fender American Classics Stratocaster équipée de micros Kinman AVn Blues à réduction de bruit, ampli Fender Champ de 1974 (Volume à 3, Basse à 10 et Treble à 2.5). Distorsion Boss DS-1 modifiée par Analogman, Dist à fond, Tone à 8h, Level à 10h.
Modèles alternatifs au MXR Phase 90
Avant de choisir une un Phaser en pédale, il est important de savoir qu’un Phaser donné dispose d’un certain nombres de filtres ou étages (« stages » en Anglais). Le nombre d’étages a une influence direct sur le son. On peut dire pour simplifier que plus il y a d’étages, plus l’effet sera prononcé et/ou délirant. Les phasers les plus simples comme le tout récemment réédité Phase 45 de MXR n’ont que deux étages et sont donc assez « doux ». Les Phasers à 4 étages sont probablement ceux que l’on a le plus entendu sur les enregistrements des années 70 et deux modèles sont archi-connus : le MXR Phase 90 bien sûr et l’Electro Harmonix Small Stone. Ils furent tout deux utilisés par David Gilmour dans les seventies. Si vous cherchez à reproduire le son de vos artistes favoris, il y a des chances pour ce que vous recherchiez soit un Phaser à 4 « stages ».
Certains fabricants comme Boss sont allés plus loin et le Phaser PH-2 qui n’est maintenant plus en production mais qui est relativement répandu propose 10 à 12 stages selon la position du bouton mode. Je possède un PH-2 et bien que cela soit une pédale intéressante, je dois avouer que l’effet est si prononcé que je trouve difficile de l’utiliser pour reproduire des sons classiques à la Van Halen ou Reggae/Funk années 70. Le PH-2 a été remplacé dans la gamme Boss par le PH-3. Il s’agit d’une pédale numérique qui peut simuler le son de phasers à 4, 8, 10 ou 12 étages. Je ne l’ai pas essayé donc il m’est difficile de commenter mais de l’avis général, c’est une pédale flexible quoique moins chaude que ses collègues analogiques.
Les réglages sur les Phasers courants vont de un seul bouton de vitesse pour contrôler la vitesse de l’oscillation comme sur le MXR Phase 90 à un trio de bouton nommé « Depth », « Rate » and « Resonance » sur les modèles plus sophistiqués comme les Boss. « Depth » contrôle l’intensité de l’effet, « Rate » la vitesse d’oscillation et « Resonance » le taux de signal déjà traité qui est ré-injecté dans l’entrée de l’effet, de façon à obtenir un effet de Phasing extrêmement prononcé.
Au sujet du placement du Phaser dans la chaîne d’effets, il y a comme un débat : avant ou après la distorsion/overdrive ? Dans la plupart des multi-effets, il est placé après la distortion mais avec une pédale, vous faites ce que vous voulez et je dois avouer que je préfère placer mon MXR Phase 90 avant ma distorsion, je trouve le résultat plus gras. Mais comme toujours, à vous d’expérimenter !
Pour finir, n’oublions pas que le Phaser fait merveille sur d’autres instruments que la guitare, en particulier les claviers (sur les sons de Fender Rhodes ou nappes) ou la basse.
Autres modèles de Phaser notables
Sur le marché de l’occasion, si vous pouvez en trouver un, le Maestro PS1 est légendaire. Il n’existe aucun clone moderne à ma connaissance.
Comme toujours, les fabricants boutique nous gratifient d’excellentes alternatives comme Retro-Sonic avec son phaser qui est un clone de MXR Phase 90 sauce années 70 mais agrémenté de plus de réglages. Mentionnons également une marque un peu à part, Pigtronix dont le modèle EP-1 semble déjanté à souhait.
Pour finir, pour ceux d’entre vous qui ont un petit budget, l’Ibanez PH7 est une alternative intéressante avec ses deux modes : 4 et 8 étages.
Dans la première partie de cette série de billets dédiés à l’utilisation du delay, je vous ai montré comment créer des effets rythmiques « à la U2 » en synchronisant le delay au tempo d’un morceau. Aujourd’hui, deuxième partie de nos aventures au pays du delay avec au menu des exemples de réglages pour grossir votre son avec vidéos à l’appui. J’ai utilisé pour cela mes fidèles Boss DD-3 et Electro Harmonix Memory Man. Après les vidéos, je traite de la différence entre delay analogique et numérique, différence assez fondamentale quand vient le temps de choisir une pédale de delay.
Grossir le son avec un delay du genre « guitar hero »
C’est l’un de mes effets favoris, le type de delay dont les guitaristes des années 80 à cheveux longs étaient friands pour embellir leurs solos endiablés. Je montre ici comment l’obtenir avec un Boss DD-3 ou un Electro Harmonix Memory Man, au son plus sombre et chaud:
Son de base: Stratocaster American Classics, Micros Kinman -> Analogman TS9 -> Proco RAT-2 -> préampli Marshall JMP-1 en direct
Pour recrér ce genre de delay avec un plugin logiciel ou un multieffet, réglez un temps de délai autour de 350ms, 3 ou 4 répétitions et le level à 25%. Les résultats varient selon les équipement donc il vous faudra expérimenter un peu pour trouver les réglages qui vous conviennent le mieux et qui conviennent au morceau.
Grossir votre son: l’écho slapback
J’ai écris un billet entièrement consacré à l’écho slapback donc je vais faire figurer ici uniquement les réglages et la vidéo. Sacez seulement que l’écho slapback est l’ancêtre de tous les delays, utilisé à outrance sur les disques de rock’n roll et rockabilly des année 50. Il ne comporte qu’une seule répétition et le temps de délai est très faible. Cela peut paraître simpliste mais l’écho slapback est un outil formidable pour grossir le son :
Son de base: Telecaster 78 -> Proco RAT 2 -> Fender Champ
L’écho slapback de cette vidéo est produit par le plugin de delay intégré à Cubase 5 et voici les réglages :
Vous pouvez obtenir le même type d’effet avec un Boss DD-3 et les réglages suivants: Mode 200ms, E.LEVEL à midi, F.BACK à 9h et D.TIME à 4h. Vous pouvez faire varier le D.TIME et E.LEVEL selon votre goût. Dans le cas d’un multi-effet, réglez le temps de delay entre 70 et 200ms et le « feedback » de façon à n’obtenir qu’une seule répétition.
Grossir votre son: le delay multitap
Si un delay ne suffit, prenez-en deux… ou plus! Connu sous le nom de « multitap delay », l’utilisation de deux ou plusieurs delays en série multiplie les possibilités sonores de façon assez inouïe. Je montre ici l’utilisation d’un Boss DD-3 en conjonction avec un Electro Harmonix Memory Man. Notez que j’ai réduit le temps de délai sur le DD-3 par rapport à la première vidéo. En effet, il était trop proche de celui du Memory Man et ne créait pas assez de « remous » à mon goût:
Son de base: Stratocaster American Classics, Micros Kinman -> Analogman TS9 -> Proco RAT-2 -> préampli Marshall JMP-1 en direct
Encore une fois, expérimentez, expérimentez ! J’ai utilisé ici des réglages relativement similaires sur les deux pédales mais vous pouvez très bien mélanger un délai long avec un délai plus court. A un moment donné de sa carrière, Joe Satriani utilisait trois délais en série: un courts, un moyen et un long. Cela sonnait presque comme une réverb, mais sans réverb…
Analogique contre Numérique
Après avoir visionné ces exemples, vous avez peut-être envie d’acquérir votre premier delay, (ou votre deuxième…). Le débat analogique contre numérique fait rage, essayons d’y voir plus clair…