Archives de catégorie : Démo vidéo

Toutes mes démos en vidéo

Alternative à la Tube Screamer : la BOSS SD-1 Super Overdrive

Une bonne pédale d’overdrive est extrêment utile dans tout arsenal guitaristique. Utilisée avec un ampli en son clair, elle permet d’obternir des sons bluesy et rock tandis qu’utilisée avec un ampli qui sature, ou une autre pédale de distorsion/overdrive, elle permet de grossir encore le son.

Dans la quête de la pédale d’overdrive ultime, après avoir présenté la Xotic BB Preamp comme alternative à la supra célèbre Ibanez Tube Screamer, j’ai choisi de quitter le monde des pédales boutique pour un modèle peu cher et assez répandu : la BOSS SD-1 Super Overdrive. Comme pour mes précédents billets, j’ai concocté deux vidéos où je montre comment la SD-1 sonne par rapport à une Tube Screamer (en l’occurence une TS9 modifiée par Analogman).

La BOSS SD-1 - Photo par Pia Jane Bijkerk

Il est de bon ton à l’heure actuelle de descendre en flamme BOSS et ses petites pédales colorées, surtout dans les forums guitaristiques où certains ne jurent que par des pédales boutique hors de prix. Je trouve cependant que certaines pédales BOSS valent le détour et la SD-1, produite depuis 29 ans (!) en fait certainement partie.

La SD-1 est assez proche d’une Tube Screamer et pas très éloignée en terme de son. Elle dispose des mêmes trois boutons de réglages : Drive (taux d’overdrive), Level (volume de sortie) et Tone (égalisation). Il y a, je trouve, une petite différence sonore: utilisé avec un ampli en son clair, la SD-1 a un peu plus de « hargne » qu’une Tube Screamer. Elle tend plus vers le rock que vers le blues, pour simplifier outrageusement. La SD-1 est aussi employée par nombre de métalleux pour pousser leurs amplis déjà saturés. Il est en effet difficile de trouver une pédale meilleur marché pour transformer un ampli Marshall en lave en fusion…

C’est d’ailleurs en utilisant une SD-1 que Zakk Wylde, ancien guitariste d’Ozzy Osbourne, a produit pendant des années ses gros sons qui bavent. Il a depuis accès à son propre modèle d’overdrive fabriqué par MXR. Même Eddie Van Halen, dieu de la guitar s’il en est, avait une SD-1 parmi ses pédales dans les années 90, certainement pour pousser ses amplis Peavey.  Le bouton « Level » de la SD-1, tout comme celui de la Tube Screamer  d’ailleurs, est un allié de taille pour booster un ampli. En le mettant à fond et en gardant le « Drive » relativement bas, vous pouvez faire saturer quasiment n’importe quel ampli à lampes.

Je l’ai peut-être déjà évoqué mais la SD-1 est peu chère, comptez 50€ neuve ! Et elle est facile à trouver sur le marché de l’occasion, pensez-donc, 29 ans qu’elle est fabriquée.

La SD-1 est-elle la pédale d’overdrive parfaite ? Bien sûr que non, sinon il n’y en aurait pas d’autre sur le marché. Au chapitre des désavantages, elle produit un bruit de fond non négligeable. Le faible bruit de fond est d’ailleurs en général un des avantages des onéreuses pédales « boutique » par rapport aux modèles produit en masse comme la SD-1.  D’autre part, elle a tendance à bouffer les basses, tout comme la Tube Screamer. Ce n’est en général pas un problèmes en groupe où les basses fréquences sont déjà occupées par d’autres instruments mais je comprend que certains guitaristes détestent cela. Enfin, comme je l’ai écrit plus haut, la SD-1 a tendance à être un poil plus agressive que la Tube Screamer ce qui sera, ou pas, un avantage en fonction de votre style et de vos préférences.

Démos Vidéo

Dans cette première vidéo, j’utilise une Stratocaster pour comparer une Tube Screamer (une TS9 modifiée par Analogman) et une BOSS SD-1. Je montre deux niveaux de gains ainsi que l’effet produit en poussant le bouton de « level » à fond. Je montre également à la fin comment une SD-1 permet de pousser une pédale de distorsion (une Proco RAT 2) :

Matos utilisé pour cette démo : American Classics Custom Shop Stratocaster équippée de micros à réduction de bruit Kinman AVn blues. L’ampli est un Fender Champ 5W de 1974. Il est repris par un micro RODE NT-4 et enregistré au moyen d’un BOSS Micro-BR. L’enregistrement fût ensuite transféré dans Cubase 5 pour optimiser le volume (compression) ajouter un peu de réverb.

Dans cette seconde vidéo, je montre comment la SD-1 sonne avec une guitare équipée de micros double-bobinage :

Matos utilisé pour cette démo : Gibson SG Reissue 61 équippée des micros d’origine. L’ampli est un Fender Champ 5W de 1974. Il est repris par un micro RODE NT-4 et enregistré au moyen d’un BOSS Micro-BR. L’enregistrement fût ensuite transféré dans Cubase 5 pour optimiser le volume (compression) ajouter un peu de réverb.

Utiliser deux pédales d’overdrive simultanément

Combiner deux pédales d’overdrive est un sujet qui revient souvent dans les forums spécialisés. Le fait que Stevie Ray Vaughan ait utilisé à un moment donné de sa carrière deux Tube Screamer en série n’y est certainement pas étranger. J’ai beaucoup expérimenté dans ce domaine au fil des années et voici ce qu’il en ressort.

Boss SD-1 et Analog man modded TS9

Je vais évoquer ici l’utilisation de deux pédales d’overdrive et laisser les distorsions et autres fuzz pour d’autres billets. Je vais montrer dans une vidéo (voir plus bas) que l’on peut obtenir un son sympathique  avec ce type de configuration. Pourquoi ne pas utiliser une seule pédale qui aurait plus de gain ? Et bien sachez que deux pédales d’overdrive ne sonnent pas comme une seule pédale qui offrirait plus de gain. Le rendu est assez différent. De surcroît, vous avez accès à une plus grande palette de sonorités selon que vous activez l’une ou l’autre des pédales, ou les deux.

Mais avant de nous pencher sur le son obtenu, sachez que certaines combinaisons de pédales d’overdrive ne fonctionnent pas aussi bien que d’autres. Il est assez difficile de prévoir le résultat. Cela peut sonner « écrasé » ou un peu trop fuzz si les deux modèles interagissent mal. Il est également important de trouver les bons réglages. A ce sujet, je ne recommande pas de régler une pédale ou les deux avec le gain au maximum, commencez par des valeurs plus petites.

J’ai enregistré une vidéo où je montre le son obtenu par le cumul d’une Tube Screamer modifiée par Analogman et une Boss SD-1 non modifiée. Les deux pédales ont le Gain (Drive) et le volume de sortie (Level) à la moitié. La tonalité (Tone) est à 9h car mon ampli Fender Champ est relativement brillant. La SD-1 était placée après la Tube Screamer.

La résultat est un son assez « resserré » avec du sustain. Le maître mot ici est « resserré », c’est là que cela diffère sensiblement du son que l’on pourrait obtenir avec une seule pédale qui aurait plus de gain.

Voici la vidéo, je montre d’abord le son clair puis j’enclenche la Tube Screamer avant d’enclencher la SD-1 :

Dans cette vidéo, l’ampli est repis par un micro Rode NT-4 et enregistré en utilisant un Boss Micro-BR. L’enregistrement a ensuite été transféré dans Cubase 5 pour optimiser le volume et ajouter un peu de réverb. La guitare utilisée est une Fender Stratocaster American Classics Custom Shop équipée de micros Kinman Avn blues.

La pédale de distorsion Marshall Jackhammer

Obtenir un son Marshall en utilisant une simple pédale est un but souvent recherché dans la quête du son ultime. Tout le monde n’a pas nécessairement envie de trimballer un deux corps Marshall ou certains d’entre vous préfèrent ajouter ce type de son à leur matos existant. D’autre part, d’aucuns se plaignent du son clair des amplis Marshall modernes, un peu trop « clinique » à leur goût (quoique la nouvelle série « Vintage Modern » est assez impressionnante de ce côté là). Dans ce cas, une pédale pour le son disto à la Marshall tout en gardant votre Fender/Vox/Boogie pour les sons clairs est une option intéressante.

La Marshall Jackhammer - Photo par Pia Jane Bijkerk

On peut parler de différentes époques pour le son Marshall: les années 60 (Clapton, Hendrix), les années 70/début 80 (AC/DC, Van Halen), la fin des années 80/début des années 90 avec des séries à plus haut gain comme le JCM 900 ou encore la fin des années 90 qui a vu naître la série JCM 2000 au succès immense. Mais le caractère sonore des amplis Marshall n’a pas vraiment changé à travers les époques. Les caractéristiques  tels que le niveau de gain, le nombres de canaux, l’égalisation, l’inclusion d’une boucle d’effets, etc. on évolué mais Marshall reste le représentant du son rock « British ».

Il y a beaucoup de pédales sur le marché qui émule le son Marshall d’une époque donnée y compris des pédales boutique assez onéreuses. Il est assez amusant de constater que dès lors qu’on aborde le sujet du « son Marshall dans une pédale », les pédales Marshall sont rarement citées en exemple. Je pense que c’est assez dommage et qu’elles sont certainement très sous-estimées. Je présente donc ici la remplaçante de la Shredmaster (voir billet précédent), j’ai nommé la Jackhammer.

La Jackhammer fait partie d’un trio de pédales de distorsion fabriquées par Marshall depuis plus de 10 ans. Les deux autres modèles sont la Blues Breaker 2 et la Guv’nor 2. La Jackhammer propose le plus haut niveau de gain des trois de la même façon que la Shredmaster offrait le plus haut niveau de gain dans la gamme précédente. Cela dit, la Jackhamer est capable de produire des sons intéressant en utilisant peu de gain comme je le démontre dans des vidéos plus bas dans ce billet.

Je pense que pour le prix, la Jackhammer offre pléthore de réglages : deux modes (overdrive et distortion), gain, volume et une section d’égalisation à 3 bandes relativement sophistiquée. Celle-ci comprends basses, aigus et deux réglages pour les mediums intitulés « contour » et « freq ».

Le mode overdrive rappelle le son d’un ampli Marshall à relativement haut gain (JCM800/900) tandis que le mode distortion va plus loin en offrant des sons plus modernes avec plus de gain encore (sorte de simulation de JCM 2000). Le mode Distortion, tout en sonnant assez gros, est assez « sombre » avec beaucoup de basses mais aussi assez peu silencieux. D’un autre côté, le mode Overdrive est plutôt excellent à tous les points de vue : assez réaliste et silencieux, il transforme à peu de frais mon petit ampli Fender en un monstre Marshalleux du plus bel effet. Le niveau de gain n’est pas aussi énorme que certaines pédales récentes (après tout, la Jackhammer fût conçue il y a plus de 10 ans) mais avec des micro double-bobinage à haut niveau de sortie, on peut en tirer des sons métal assez juteux. Avec ma Gibson SG 61 reissue qui a des doubles bobinage au niveau de sortie « moyen », c’est déjà quelque chose !

Tout n’est pas rose cependant, la partie « médium » de la section d’égalisation, à savoir les boutons « contour » et « freq » sont difficiles à dompter car assez peu intuitif. Selon la documentation, leur rôle est de creuser les médiums, le « contour » décide de combien on les creuse et le « freq » de la fréquence à creuser. Leurs réglages corrects sont très très importants car ils peuvent faire sonner la Jackhammer de complètement pourri à excellent. Ils dépendent complètement dépendre de votre ampli, il vous faudra donc expérimenter ! Je donne certains réglages dans les vidéos suivantes, prises avec un ampli Fender. Le reste de la section d’égalisation comporte un bouton de basse et un bouton d’aigu, très intuitif à utiliser, eux. La Jackhammer a des basses à revendre et je positionnerais le bouton basse à 9h pour commencer. Comparé à la Shredmaster, qui n’est plus fabriquée, la Jackhammer offre plus de gain et est globalement moins « sombre » ce qui peut être un bonus dans le cas où votre ampli manque de brillance. A la fin de ce billet, je compare rapidement dans une vidéo la Shredmaster à la Jackhammer.

Comment sonne une Jackhammer avec des micros double-bobinage ?

Voilà comment la Jackhammer sonne avec ma Gibson SG 61 reissue équipée des micros d’origine. Je montre ici les deux modes, Overdrive et Distortion:

Les réglages sur la Jackhammer pour cette vidéo sont : Volume à 10h, Bass à 9h, Treble à 9h pour le mode Overdrive or midi pour le mode Distortion, Contour au minimum, Freq à midi, gain variable (voir vidéo).

Comment sonne une Jackhammer avec micros des simple-bobinage ?

Avec une Stratocaster équipée de micros à réduction de bruit Kinman dont le niveau de sortie est relativement bas, le mode Overdrive devient plus « bluesy » et n’est pas aussi précis qu’avec des double-bobinage mais on retrouve un côté Hendrixien que j’apprécie (notez que les réglages d’égalisation sur la Jackhammer sont différents de ceux utilisés pour la vidéo précédente).

Les réglages sur la Jackhammer pour cette vidéo sont : Volume à 10h, Bass à 9h, Treble à 10h, Overdrive Mode , Contour à midi, Freq au maximum, gain variable (voir vidéo).

Shredmaster vs Jackhammer

Et maintenant, comparons rapidement la Shredmaster et la Jackhammer (en mode overdrive) :

Les réglages sur la Jackhammer pour cette vidéo sont : Bass à 9h, Treble à 10h, Contour à midi, Freq on Max, Volume à 10h, Gain au maximum.

Les réglages sur la Shredmaster pour cette vidéo sont : Gain au maximum, Bass à midi, Contour à 8h, Treble à 10h and Volume à 2h

Comment sont enregistrées les vidéos

L’ampli utilisé est un Fender Champ à lampes de 1974 avec le volume autour de 3, basses à 10 et aigus à 2,5. Il est repris par un micro RODE NT4 et enregistré avec un BOSS Micro-BR. L’enregistrement est ensuite transféré dans Cubase pour ajouter un peu de réverb d’ambiance et de compression. Les réglages des pédales sont indiquées en dessous de chaque vidéo.

Comment utiliser un compresseur pour guitare

Je vais essayer dans ce poste de lever le voile sur ce mystérieux mais très répandu effet qu’est le compresseur. Vous y trouverez également une vidéo démontrant un compresseur en action.

Compresseur studio et compresseur pour guitare

Il est important de comprendre comment un compresseur fonctionne. Les compresseurs trouvent leur origine dans les studios d’enregistrement où ils sont probablement les traitements audio les plus utilisés, avec l’égalisation et la réverb.

Leur rôle est de « réduire les écarts de dynamique » comprenez de réduire la différence entre le volume le plus bas et le volume le plus haut d’un signal. En d’autres termes, si vous passez votre guitare, voix, bouzouki, batteries,etc. à travers un compresseur et que le volume de votre instrument dépasse un certain « seuil » (qui est réglable), le compresseur va réduire le volume automatiquement.

Un réglage de ratio permet de décider de l’importance de la réduction. La première utilisation d’un compresseur est d’éviter qu’un signal ne distorde un enregistrement ou une émission de radio. Il est dans ce cadre l’équivalent d’un limiteur. Mais un compresseur peut également augmenter le volume des notes à faible volume ou qui s’estompent et donner ainsi l’impression d’une augmentation du sustain (je vais y revenir car c’est ce qui nous intéresse avec une guitare).

DBX 160SL
Le DBX 160SL est un compresseur de studio relativement abordable

Outre des réglages de seuil (threshold en anglais) et de ratios, on trouve sur la plupart des compresseurs de studio un réglage d’attaque (vitesse de mis en action du compresseur) et de release (qui peut servir à augmenter le sustain). Je ne vais pas aller plus en détails dans ce post sur l’utilisation de compresseurs de studio car ce qui nous intéresse est l’utilisation de compresseurs pour guitare. Sachez cependant que la compression est utilisée partout et pour quasiment tous les types d’instruments mais aussi des mix entiers pour donner plus de punch, de clarté, de fluidité ou pour augmenter le volume perçu (les radios compressent à mort par exemple). Si vous voulez vous lancer sérieusement dans vos propres enregistrements vous allez devoir tôt ou tard maitriser un tant soit peu l’utilisation de la compression et il s’agit d’un art plus que d’une science.

En effet, l’idée derrière l’utilisation de la compression en studio est que celle-ci reste transparente (enfin plus ou moins, c’est un vaste débat). Utilisée de façon plus extrême, la compression va donner l’impression d’un son « écrasé ». Heureusement pour nous guitaristes, il se trouve que cet effet de son « écrasé » sonne plutôt bien avec une guitare.

C’est pourquoi la plupart des fabricants d’effets pour guitare proposent des pédales de compression. Celles-ci ont en général des réglages simplifiés en comparaison de leurs cousins pour studio. Ainsi, le MXR Dynacomp, probablement la plus célèbre des pédales de compression pour guitare, ne comporte que deux réglages : le niveau de sortie (OUTPUT) et le taux de compression (INTENSITY). Aussi, les compresseurs pour guitare n’ont pas la qualité audio de leur équivalents de studio, ils ne sont vraiment adaptés qu’au traitement de la guitare ou de la basse, selon les modèles.

Dynacomp
Le MXR Dynacomp, probablement l’une des plus célèbres pédales de compression pour guitare
Où brancher un compresseur dans votre chaîne d’effets ?

En général celui-ci se branche au tout début de la chaîne, avant vos distorsions et autres overdrive. Vous pouvez vous référer à mon post sur le placement des effets pour plus d’informations. Vous remarquerez d’ailleurs si vous possédez un multi-effet que le compresseur est souvent premier ou deuxième après la wah wah dans la chaîne. J’ai également écrit un post sur l’utilisation d’un compresseur en fin de chaîne ce qui est assez peu conventionnel.

Comment un compresseur affecte-t-il mon son de guitare ?

Utilisé avec un son clair, un compresseur va augmenter le sustain et l’attaque sera plus proéminente avec un « clique » caractéristique. David Gilmour de Pink Floyd utilise un compresseur sur ses sons clairs depuis les années 70. Il a d’ailleurs longtemps utilisé un Dynacomp avant de se tourner récemment vers un modèle assez onéreux, le Compulator de Demeter. Les guitaristes de country utilisent quasiment tous un compresseur sur leur sons clairs, rendant leur plans rapides très fluides. Les guitaristes de funk ou de pop ne sont pas en reste, le compresseur donnant un certain mordant à leur rythmiques.

Utilisé avant une distorsion ou overdrive, un compresseur sera plus difficile à discerner car le son sera déjà naturellement compressé. Cependant, un compresseur peut apporter plus de sustain et de « gras ». Attention cependant au souffle, la compression en introduit toujours un peu par nature.

Démonstration

Voici dans cette vidéo un Dynacomp de MXR en action, utilisé avec ma Stratocaster et mon ampli Fender Champ à lampes. J’ai réglé sur la pédale l’OUTPUT et l’INTENSITY à 2h ce qui est assez élevé. L’idée était d’exagérer un peu pour montrer l’effet.  Dans la première partie de la vidéo, Je montre le compresseur utilisé avec un son clair. On peut se rendre compte de l’augmentaiton du sustain et du « plop » de l’attaque. Dans la deuxième partie de la vidéo, j’enclenche une pédale d’overdrive (une Tube Screamer) placé après le compresseur. Pas aussi évident à entendre mais le sustain se trouve un peu augmenté.

Liste non exhaustive de pédales de compression
  • Le Dynacomp de MXR est un compresseur très répandu et fût utilisé par quasiment tout le monde dans les années 70/80. David Gilmour l’a utilisé très longtemps et beaucoup de pros l’utilisent toujours. MXR fabrique deux versions, la « moderne » et une version reissue 76 qui sera fabriquée tant que MXR trouvera le vieux circuit intégré qui en est le coeur. Je possède personnellement un modèle « moderne » de 1995. Le Dynacomp n’est pas exactement la pédale la plus silencieuse ni la plus haute fidélité mais elle a une vraie personnalité. Le mien a tendance à ajouter pas mal de basse et donc sonne assez « gros ».
  • Le BOSS CS-3 est un compresseur assez propre mais qui à mon avis manque singulièrement de personnalité. J’ai fait modifier le mien avec la modif Opto Plus de Monte Allum qui le transforme quasiment en compresseur de type studio.
  • Electro-Harmonix a plusieurs compresseur à son catalogue comme le Black Finger à lampe et le très compact Soul Preacher.
  • Le Keeley Compressor est la pédale la plus vendue par le gourou des effets Robert Keeley. Il s’agit d’un compresseur « boutique » donc assez onéreux mais qui jouit d’une popularité certaine.
  • L’Analogman mini Bi-comprossor est un autre compresseur boutique qui comporte deux compresseurs en un. Je suis assez fan d’Analogman et je me dis que ça doit sonner même si je n’ai jamais pu en essayer un.
  • Le Demeter Compulator est un autre compresseur haut de gamme utilisé maintenant par David Gilmour qui semble avoir jeté son Dynacomp dans les oubliettes du rock’n roll.

 

Related Posts with Thumbnails