Je suis tombé par hasard sur le site de Tone Box hier et il m’a fallu un petit moment pour réaliser que leur pédale nommée Skull Crusher a la forme d’un crâne avec les deux diodes de mise en fonction dans les yeux. Il y a même plusieurs « finitions » disponibles. Si l’on peut trouver l’idée d’un goût douteux, regardez cette vidéo de démonstration effectuée par George Lynch pour vous rendre compte de la polyvalence et du son assez incroyable de l’engin. Il y a quatre modes différents et les niveaux de gains vont de gentiment blues, quasiment clair, à métal en fusion :
Et voici une autre démo par Phil X et d’autres musiciens de Los Angeles, c’est bien aussi avec une basse:
Troisième et dernière partie de cette mini-série de vidéos consacrées à Gary Moore: voici un extrait d’une émission britannique du début des années 80, intitulée Rock School, dont le but était de montrer comment on crée de la musique, comment les instruments fonctionnent, etc. Dans cet extrait, Gary Moore nous montre comment il utilise sa BOSS DS-1 (voir mon précédent billet à propos de cette pédale) pour augmenter le gain de son Marshall. Cela semble transféré d’une VHS et l’ampli faisait manifestement saturer le micro qui reprenait la démo, mais ce petit clip reste savoureux.
Une autre perle de feu Gary Moore pour continuer cette série : une reprise proprement hallucinante de Red House de Jimi Hendrix. Il s’agit d’ailleurs pour moi de la meilleure reprise de ce morceau que j’ai pu entendre. Filmé à Wembley en 2004, Gary Moore avait ressorti sa vieille Stratocaster pour l’occasion, instrument qu’il avait beaucoup utilisé avant de passer presque exclusivement sur Les Paul à la fin des années 80. Et on peut dire que le son qu’il tire de sa Strat (par ailleurs apparemment non modifiée et aux micros d’origine) est proprement énorme.
Maintenant que Gary Moore nous a quitté, un certains nombres d’excellentes vidéos le concernant (re)-font surface. Je vais en poster quelques-unes dans les jours qui viennent. Dans cette première vidéo, ils montrent nombre de ses plans blues et jouent même du Jazz. La première chose qui me frappe est son son, qu’il joue une Telecaster, une Les Paul ou une 335 : un exemple édifiant de l’adage « le son est dans les doigts », observez en particulier son vibrato main gauche. La seconde chose intéressante est que même lors des passages rapides, et il y en a plus d’un, il conserve une musicalité exemplaire.